
L’armée malienne a annoncé avoir tué « 203 membres des groupes armés terroristes » lors d’opérations militaires dans le centre du pays, effectuées entre le 23 et Le 31 mars.
L’armée a déclaré samedi dans un communiqué qu’elle a publié que cette opération « à grande échelle », qui s’est déroulée dans la « zone de Mura, à 17 km au nord-est de Kwakgouru dans le district de Djineh », s’est soldée par la mort de « 203 combattants appartenant à aux groupes terroristes armés », et permis « l’arrestation de 51 personnes et la récupération de grandes quantités d’armes et de munitions ».
La mission de maintien de la paix au Mali, la MINUSMA, avait déclaré que des actions de violence avaient couté la vie à des dizaines de civils ces dernières semaines, dans le centre du Mali, dans la zone du triangle frontalier.
Cette vaste région a connu des semaines de violence entre différents groupes armés dont certains sont affiliés à Al Qaida et Daech
Ces hommes armés sont accusés e s’attaquer aux civils suspectés de collaborer avec leurs ennemis ou d’informer les autorités à leur sujet.
Dans un communiqué qu’elle a publié la MINUSMA a exprimé sa profonde inquiétude à propos de la détérioration de la situation sécuritaire ces dernières semaines au niveau du triangle frontalier entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment à Tissit, Talatay, Ansongo et Ménaka.
Le secrétaire général des nations unies, Antonio Guterres avait déclaré que l’opération militaire menée par l’armée malienne a eu « des effets néfastes sur les populations civiles ».
Le secrétaire général des nations unies, dans un rapport présenté au conseil de sécurité a dit que certaines opérations menées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme faisaient l’objet d’accusations de graves violations des droits de l’homme.
Guterres a affirmé qu’entre le 26 et le 29 janvier dernier des éléments de l’armée malienne ont tué pas moins de 20 personnes et détruit plusieurs habitations.