
Le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNAO) a signalé qu’au cours des six derniers mois, la région du Sahel en Afrique a enregistré des centaines de décès en raison de la détérioration de la sécurité.
Entre juillet et novembre 2024, 3 000 personnes ont été tuées dans la région du Sahel en raison de l’escalade de la violence, selon le rapport publié mardi.
Ces violences comprennent des attaques menées par des groupes armés extrémistes et des conflits entre milices, précise le bureau de l’ONU dans son rapport.
Le rapport souligne que le Burkina Faso a enregistré le plus grand nombre de victimes au cours de cette période, avec 1535 victimes, ce qui reflète la détérioration continue de la sécurité dans la région.
Le Mali et le Niger ont également enregistré des centaines de victimes en raison d’attaques menées par des groupes armés terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique.
Le bureau de l’ONU a également souligné les répercussions humanitaires de l’augmentation de la violence, telles que les déplacements massifs de population.
Le rapport a évoqué la situation dans la région du lac Tchad, notant « l’importance de la coordination » entre les pays impliqués dans la lutte contre le terrorisme dans cette région, mais la situation reste « préoccupante ».
Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest sont actifs dans la région du lac Tchad, et le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Niger subissent les attaques de ces groupes.