
Des affrontements entre habitants et forces de l’ordre ont éclaté jeudi matin dans la ville sénégalaise de Rosso, après que des manifestations, pourtant autorisées, ont eu lieu pour protester contre la mort d’un jeune homme il y a quelques jours, imputée à des membres des forces de l’ordre.
La police a fait usage de gaz lacrymogènes, tandis que les manifestants ont répondu en jetant des pierres sur les forces de sécurité, selon des témoins oculaires.
Selon des sites d’information sénégalais, une personne a été blessée lors des manifestations et a été hospitalisée.
Quelques jours plus tôt, un jeune homme est décédé dans la ville sénégalaise de Rosso et sa famille a accusé la police de l’avoir torturé avant qu’il ne soit transporté à l’hôpital où il est décédé et les résultats de l’autopsie ont confirmé que le jeune homme était décédé des suites des tortures subies.
Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a critiqué la « violence excessive utilisée par la police contre les civils » et a demandé à son ministre de l’Intérieur de « diligenter une enquête efficace et responsable par les services compétents afin d’identifier les responsabilités et, le cas échéant, d’imposer des sanctions sévères ».
Le président Faye s’est exprimé mercredi dans des remarques faites à son retour à Dakar après une tournée à l’étranger, dans lesquelles il a déclaré que la violence policière contre les civils est inacceptable et ne peut continuer, en réponse au meurtre d’un citoyen à Rosso, au Sénégal, et de jeunes à Camberène, dans la banlieue de Dakar, par des membres des forces de l’ordre.