Le ministère mauritanien de la santé annonce un renforcement des contrôles aux frontières après la découverte d’un cas de la variole du singe à Dakar
Les autorités sanitaires mauritaniennes ont annoncé le renforcement des contrôles sanitaires au niveau de toutes ses frontières terrestres, aériennes et maritimes, après l’annonce d’un cas de variole du singe au Sénégal provenant de l’extérieur du ce pays.
Dans un communiqué publié lundi, le ministère de la Santé a déclaré avoir pris une série de mesures de précaution, notamment en demandant aux équipes sanitaires régionales et locales de renforcer leur vigilance et le dépistage précoce, en formant les équipes concernées, en multipliant et en diffusant les définitions des cas à tous les établissements de santé, et en organisant des exercices de simulation.
Le ministère a appelé tous les citoyens et résidents à faire preuve de vigilance et à respecter les consignes sanitaires, soulignant qu’aucun cas n’avait été enregistré à ce jour dans le pays et que les services compétents avaient renforcé leur niveau de préparation et mobilisé les moyens nécessaires en prévision de toute urgence.
Il a également assuré qu’il tiendrait l’opinion publique nationale informée de toute évolution en temps utile.
Le Sénégal, frontalier de la Mauritanie, a annoncé samedi dernier avoir enregistré son premier cas confirmé de variole du singe « M-Box » à Dakar.
Le ministère a précisé, dans un communiqué relayé par l’agence de presse sénégalaise, qu’il s’agissait d’un ressortissant étranger entré sur le territoire sénégalais le 19 août dernier et admis à l’hôpital de Fan deux jours après son arrivée, indiquant que le patient était actuellement en isolement médical et que son état était stable.
Les autorités sanitaires sénégalaises ont confirmé avoir pris toutes les mesures nécessaires pour contenir tout risque potentiel de propagation du virus.
En 2024, environ 28 pays africains ont signalé quelque 50 000 cas confirmés, tandis que les données de l’Organisation mondiale de la santé indiquent une baisse de plus de 30 % du nombre de cas sur le continent au cours des dernières semaines.
