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Migration clandestine : 95 victimes après le naufrage de canots au large des côtes libyennes

La Croix-Rouge libyenne a déclaré qu’au moins quatre personnes ont trouvé la mort après le naufrage de deux bateaux transportant 95 migrants clandestins au large des côtes de la ville de Khoms jeudi.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’organisation a ajouté que le premier bateau transportait 26 migrants bangladais, dont quatre sont morts, tandis que le second transportait 69 personnes, dont deux Égyptiens et des dizaines de Soudanais, sans préciser le sort des autres passagers.

Des photos publiées par la Croix-Rouge libyenne montrent des corps enveloppés dans des sacs plastiques noirs sur le sol, tandis que des bénévoles prodiguaient les premiers soins aux survivants, que l’on voit enveloppés dans des couvertures thermiques et assis sur le sol après leur sauvetage.

Le communiqué a confirmé que les garde-côtes et l’agence de sécurité du port de Khoms ont participé aux opérations de sauvetage, et que les corps ont été remis aux autorités compétentes sur instruction du parquet de la ville.

Cet accident survient un jour après que l’Organisation internationale pour les migrations ait annoncé la disparition d’au moins 42 migrants, considérés comme portés disparus après le naufrage d’un canot pneumatique près du champ pétrolier de Al-Bouri, au nord-ouest de la Libye.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est une voie de passage majeure pour les migrants qui fuient les conflits et la pauvreté vers l’Europe via la Méditerranée.

Au milieu du mois d’octobre, 61 corps de migrants ont été retrouvés sur la côte ouest de la capitale Tripoli.

En septembre, l’Organisation internationale pour les migrations a déclaré qu’au moins 50 personnes avaient trouvé la mort après qu’un incendie se soit déclaré à bord d’un bateau transportant 75 réfugiés soudanais au large des côtes libyennes.

La semaine dernière, lors d’une réunion des Nations unies à Genève, plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Norvège et la Sierra Leone, ont appelé la Libye à fermer les centres de détention où les migrants et les réfugiés sont victimes de tortures, de mauvais traitements et parfois d’assassinats, selon des organisations internationales de défense des droits humains.

 

 

 

 

 

 

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