Accord mauritano-italien pour appuyer la résilience alimentaire dans quatre wilayas du pays

Le Commissariat à la sécurité alimentaire a signé ce mardi un accord pour un projet de 1,3 milliard MRO, à mettre en œuvre sur trois ans, financé par la Coopération italienne.
Le projet, intitulé « Appui à la résilience alimentaire dans le centre et l’est de la Mauritanie, bénéficiera aux zones les plus vulnérables des wilayas des deux Hodh, L’Assaba et le Tagant.
Selon la commissaire Fatimetou mint Khattri, le projet vise à soutenir la résilience des groupes vulnérables, à renforcer leur sécurité alimentaire et à élever le niveau de scolarisation dans les zones cibles.
La commissaire a établi un lien entre l’amélioration de la sécurité alimentaire dans ces zones et l’augmentation du taux de scolarisation en « finançant des projets de développement en faveur des parents d’élèves de ces zones, ce qui les incitera à envoyer leurs enfants à l’école ».
L’accord fait partie des « projets de développement mis en œuvre par le HCR avec le financement de la coopération italienne qui ont contribué de manière significative au soutien de la sécurité alimentaire des citoyens ». Selon la commissaire.
L’ambassadeur italien a également révélé que d’autres initiatives sont à l’étude à la demande des autorités mauritaniennes, notamment dans les domaines de la santé, de la pêche et de l’exploitation des eaux souterraines renouvelables du fleuve Sénégal.
Elle a ajouté que les perspectives de coopération entre les deux pays sont prometteuses, notamment dans le domaine des énergies vertes, où la Mauritanie pourrait devenir l’un des plus grands producteurs mondiaux dans les années à venir.
La coïncidence de la présidence mauritanienne de l’Union africaine et de la présidence italienne du G7 a permis de renforcer les relations de coopération entre les deux pays, et grâce à cela, la Mauritanie a été adoptée depuis le 9 janvier 2025 dans le Plan MATE pour l’Afrique.
MATE est un projet stratégique italien au niveau du continent africain, doté d’un budget de 5,5 milliards d’euros sur 4 ans, à répartir entre 14 pays bénéficiaires.
 
 




