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Biram appelle le président Ghazouani à s’ouvrir sur les politiciens et les militants des droits de l’homme

L’activiste des droits de l’homme et député Biram Dah Abeid a appelé jeudi le régime mauritanien à approcher l’ensemble de la classe politique et celle des droits de l’homme afin de sortir le pays de ce qu’il a appelé « le flou consécutif à l’esclavage ».

Lors d’un point de presse, Biram Dah Abeid a affirmé que le droit de manifester était garanti à tous et que les gouvernements se doivent de ne plus sanctionner celui qui fait valoir son droit et qui exprime son point de vue, car de telles pratiques sont un coup porté à la démocratie.

L’activiste des droits de l’homme a demandé la libération de ceux qu’il a appelé les détenus de Kaédi, considérant que toute élection de par le monde est toujours suivie de manifestations.

Généralement a-t-il ajouté le président élu ordonne la libération des détenus mais ceux de Kaédi ne l’ont pas été jusqu’à présent.

Evoquant la question de l’esclavage, Biram a dit qu’un cas a été découvert depuis l’arrivée au pouvoir du président Ghazouani, constaté et certifié par les militants des droits de l’homme et les journalistes, regrettant cependant que « l’auteur de ce crime odieux avait été libéré après quelques jours de détention, ce qui constitue, selon Biram, un message rassurant aux esclavagistes ».

Biram a enfin déclaré qu’il attendait un message positif du régime en place, différent de celui déjà insinué en libérant les accusés d’esclavagisme de façon illégale.

 

 

 

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