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Ce qu’ont coûté les migrants pour arriver en Europe…

Selon une étude publiée mercredi par le bureau des nations unies pour la lutte contre les stupéfiants et le crime, près de 2,5 millions de migrants de part le monde en 2016 ont recouru aux services des réseaux de passeurs qui ont collecté plus de 7 milliards de dollars de cette activité illicite.

La même source ajoute que ce revenu de 6 milliards d’euros, correspond au même montant dépensé par les Etats Unis et les pays de l’union européenne pour des aides humanitaires en 2016.

Cette institution onusienne qui publie pour la première fois ces chiffres insiste sur le caractère imprécis de l’étude et des données utilisées, s’agissant d’une activité secrète.

L’étude fait apparaître 30 voies empruntées par les migrants et les passeurs en Europe, en Afrique, en Amérique du nord et en Asie.

La vague la plus importante de ces migrations, entre 735.000 et 820.000 personnes en 2016 à destination de l’Amérique du nord suivie de celle de l’Afrique subsaharienne en direction de l’Afrique du nord, 480.000 personnes et enfin celle traversant la méditerranée, 375.000 personnes.

Les candidats à l’immigration clandestine qui n’arrivent pas à trouver localement les moyens pour atteindre leur objectif, c’est-à-dire fuir leurs pays d’origine, suivent la même dynamique en vigueur dans les autres marchés du crime organisé, et souscrivent au principe de l’offre et de la demande.

Les voies utilisées pour l’immigration clandestine, par voie terrestre, maritime ou aérienne, se situent dans des centres régionaux, comme Agadès au Niger, sur la route entre l’Afrique de l’ouest et l’Afrique du nord, certaines villes situées à la frontière entre l’Ethiopie et le Kenya, mais également dans la majorité des grandes capitales.

 

 

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