
La troisième édition du Festival du cinéma et des droits de l’homme, organisée sous le slogan « L’enfance d’abord », a débuté dimanche soir à Nouakchott.
Au total, 23 films participent à cette édition, dont 7 films dans la compétition nationale et 16 films dans la compétition internationale organisée dans le cadre du festival.
Cette édition comprend des concours de reportages télévisés traitant des droits de l’enfant, ainsi qu’un concours de spots publicitaires, en plus de formations et de la mise à l’honneur d’un certain nombre d’acteurs dans le domaine du cinéma.
Sidi Mohamed Ould Cheiger, président du Festival international du film et des droits de l’homme d’Oumem, a déclaré que cette édition abordera des questions importantes liées à la réalité des droits de l’homme à travers un colloque intellectuel mettant en lumière les défis sociaux et juridiques, ce qui aura un impact significatif sur la promotion de la sensibilisation et de la participation effective dans ce domaine.
Il a ajouté que la justice, la dignité, la liberté et l’égalité sont les valeurs fondamentales que chacun doit s’efforcer de consolider dans nos sociétés, non pas comme des slogans, mais comme des principes pour lesquels nous devons travailler dur et les enseigner aux générations futures.
Pour sa part, le ministre de la culture, des arts, de la communication et des relations avec le parlement, Al Hussein Ould Medou, a déclaré que ce festival, avec son thème noble et ses invités, dont des artistes et des défenseurs des droits de l’homme, représente un pont entre l’art et les valeurs, entre la créativité et le devoir, pour confirmer que la justice n’est pas seulement dans les textes de loi, mais dans les détails de la scène, le ton de la voix, et le silence lorsqu’il est plus éloquent que les mots.
Il a ajouté que cet événement est une plateforme de dialogue et de réflexion, et une plateforme pour célébrer les expériences cinématographiques qui se placent du côté de l’être humain et réhabilitent ses questions majeures.