Des responsables américains saluent le rôle joué par le président Ghazouani dans la lutte contre le terrorisme et le changement climatique
Des personnalités politiques, culturelles et économiques américaines de l’administration Biden, ont salué ce qu’elles ont appelé le rôle pionnier joué par le président mauritanien Mohamed O. Cheikh El Ghazouani dans la lutte contre les impacts du changement climatique en Mauritanie et loué le rôle joué par la Mauritanie dans la lutte contre le terrorisme et pour assurer la stabilité dans la région du Sahel.
Ces témoignages ont été déclarés lors d’un déjeuner organisé en l’honneur du président mauritanien au domicile de l’ancienne ambassadrice américaine auprès des nations unies et ambassadrice des bonnes volontés de l’UNESCO Esther Coopersmith, à l’initiative de l’organisation non gouvernementale Global Alliance of Hope and the United et l’alliance des civilisations relevant des nations unies.
A cette réception ont assisté des responsables de l’administration Biden, des responsables culturels, des hommes d’affaires américains qui ont témoigné leur admiration pour ce qu’ils ont appelé « le leadership du président Ould Ghazouani dans le domaine du renforcement de la résilience face au changement climatique dans son pays. »
Prenant la parole à cette occasion, le président de l’alliance pour les civilisations, Angel Moratinos, a dit que la Mauritanie est un ilot de stabilité dans une zone sahélienne instable, ajoutant que Ghazouani « mène la Mauritanie sur la meilleure voie du développement économique et le progrès social ».
Pour sa part, Abe Radkin, président de l’alliance mondiale de l’espoir, a déclaré que la Mauritanie « constitue aujourd’hui le front le plus important contre l’extrémisme violent dans la région du Sahel en Afrique ».
Il a ajouté : « Ghazouani est animé de la même détermination dont il a fait preuve auparavant pour affronter le terrorisme, conduire aujourd’hui la région vers la construction d’un avenir vert et avoir la capacité de s’adapter au changement climatique dans les communautés locales ».
Intervenant à son tour le président mauritanien a remercié les organisateurs de ce déjeuner, avant de se féliciter de la haute qualité des personnes présentes à ce déjeuner et du niveau d’intérêt qu’elles portent à l’action menée par la Mauritanie pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Ould El Ghazouani a ajouté que le changement climatique est d’une extrême importance et qu’il est impératif de faire face à ses impacts négatifs notamment en cette conjoncture difficile que traverse le monde, avant de réaffirmer que le continent africain ne constitue pas une source de pollution mais qu’il en souffre énormément.
Le président mauritanien a réaffirmé par ailleurs que les relations qui unissent la Mauritanie et les pays africains aux Etats Unis sont extrêmement importants et qu’il est nécessaire de les approfondir et les consolider dans l’intérêt de tous.
D’autre part, la secrétaire d’État adjoint américain Lee Satterfield a transmis les salutations du président Joe Biden et de son secrétaire d’État Anthony Blinken au président Ghazouani, avant de souligner « l’importance du sommet Américano-africain dont la partie américaine en attend des résultats probants. »
Elle a ajouté que le changement climatique est un défi mondial qui ne peut être affronté qu’à travers un véritable partenariat avec les pays africains, saluant dans ce cadre ce qu’elle a appelé « le partenariat modèle existant entre la Mauritanie et les Etats Unis. »
Lee Satterfield a affirmé le ministère américain des affaires étrangères est disposé à construire sur ce partenariat avec la Mauritanie dans les différents domaines afin de faire face au changement climatique y compris son impact sur le patrimoine culturel et l’accès à l’éducation.
Quant à l’ambassadeur Dan Feldman, ancien haut conseiller de l’émissaire présidentiel chargé du climat, il a évoqué l’ampleur des défis climatiques auxquels sont confrontés les pays africains, avant de saluer l’initiative du président Ghazouani de planter des mangroves dans le pays.
Cette initiative, selon Feldman « contribuera non seulement à lutter contre le changement climatique, mais offrira aux communautés locales des opportunités d’emploi et un développement économique durable ».
Dans le même contexte, Susan Blumenthal, ancienne conseillère du secrétaire américain à la Santé, a rappelé que son époux, le sénateur Ed Markey, est le président de la commission sénatoriale sur le changement climatique », une institution très intéressé par en savoir plus sur l’initiative verte lancée par la Mauritanie.
A ce déjeuner qui s’est transformé par la suite en des discussions ouvertes entre le président mauritanien et les responsables américains, ont assisté d’autre part des représentants du secrétaire d’état américain à la défense le général Lloyd Austin, du secrétaire à l’Énergie, de l’administrateur de la NASA et de l’administrateur de l’Agence de protection de l’environnement, l’équivalent dans le gouvernement américain du ministère de l’Environnement.
Il y avait également le président des initiatives du climat à la banque mondiale, le président de l’association du patrimoine vert en Afrique, des leaders dans le domaine des affaires, les directeurs exécutifs de grandes sociétés américaines et africaines dont notamment Microsoft, Bill Gates et Rockefeller. Fondation, en plus de la plus grande entreprise, Viasat.satellites aux États-Unis.