Des syndicats de l’enseignement privilégient le dialogue au détriment de la grève

Les syndicats représentant le secteur de l’enseignement fondamental et secondaire en Mauritanie ont annoncé hier, dans une déclaration commune, qu’ils ne participeront pas à la grève appelée par « certaines autres instances » et ont exhorté les enseignants à se conformer à cette décision, considérant que toute grève qui n’est pas convenue ne sera pas dans l’intérêt des enseignants.
Les syndicats ont affirmé leur engagement à dialoguer avec le gouvernement pour satisfaire les demandes légitimes des employés de l’éducation, soulignant l’importance de la consultation comme moyen efficace d’améliorer les conditions du secteur de l’éducation dans le pays.
Auparavant, les syndicats mauritaniens de l’enseignement avaient annoncé une grève de trois jours pour protester contre ce qu’ils décrivent comme des restrictions croissantes imposées aux enseignants et les tenir pour responsables de l’échec de la gestion des ressources humaines dans le secteur.
Dans leur déclaration, les syndicats expliquent qu’ils ont répondu aux appels au dialogue après une série de réunions fructueuses avec le premier ministre et la ministre de l’éducation, au cours desquelles le gouvernement s’est montré disposé à répondre aux demandes relatives à l’amélioration des conditions de logement et du système des cadres éducatifs.
Des progrès ont déjà été réalisés et l’on s’attend à ce que d’autres mesures soient prises pour renforcer la confiance dans le processus.
Les syndicats ont également demandé au gouvernement d’accélérer le traitement des demandes urgentes, y compris la ratification du système de cadres de l’éducation de base et une augmentation significative des salaires, ainsi que l’accélération des procédures liées au fonds de logement des enseignants afin de s’assurer que le plus grand nombre possible de travailleurs dans ce domaine puissent en bénéficier.