Discussions mauritano-européennes autour du dossier de l’hydrogène vert
L’Union européenne s’est entretenue ce jeudi avec le gouvernement mauritanien sur la coopération dans le domaine de la production d’hydrogène vert, que les pays européens tendent d’utiliser comme alternative aux combustibles fossiles.
Une délégation de l’UE est arrivée hier à Nouakchott pour signer avec le gouvernement mauritanien des accords d’une valeur de 100 millions d’euros et pour rencontrer des responsables mauritaniens, notamment le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.
La délégation, conduite par le commissaire européen chargé des partenariats internationaux, Joseph Sekela, a entamé ses activités aujourd’hui par des entretiens avec le ministre mauritanien de l’énergie et du pétrole, Mohamed Ould Khaled, sur la question de l’hydrogène vert.
Au cours de cet entretien, les deux parties ont exprimé leur volonté de « renforcer la coopération entre la Mauritanie et l’Union européenne dans les domaines de l’énergie, notamment dans la production d’hydrogène vert ».
Les « relations bilatérales » entre la Mauritanie et l’UE « sont basées sur une vision commune du développement durable et de la transition énergétique », a déclaré le ministre mauritanien.
« Grâce à sa position stratégique et à la richesse de ses ressources naturelles, la Mauritanie est un partenaire fiable capable de jouer un rôle de premier plan dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert », a Ould Khaled.
Pour sa part, Mujosef Sekela a souligné l’intérêt de l’Union européenne à coordonner et à renforcer la coopération avec la Mauritanie dans le domaine de l’énergie, notamment de l’hydrogène vert.
« La Mauritanie est un pays pacifique et stable, ce qui la rend éligible pour accueillir les projets que l’UE entend lancer dans le domaine de la production d’énergie propre et renouvelable », a souligné le commissaire européen.
La Mauritanie a récemment ratifié un code pour la production d’hydrogène vert et a signé un accord avec une société allemande pour produire de l’hydrogène vert d’ici 2028.
