Ghazouani : « Je veux construire un pays qui panse les plaies du passé et qui tourne la page du passif humanitaire »
Le candidat à la présidence de la Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a déclaré mercredi que son programme électoral aspire à un pays qui panse les blessures du passé, notamment ce qu’on appelle le passif humanitaire.
Il s’exprimait lors d’un meeting à Kaédi, la capitale de la wilaya du Gorgol et la sixième ville qu’il a visitée depuis le lancement de sa campagne vendredi dernier.
Il a ajouté que le traitement de la question du passif humanitaire passait par « des approches consensuelles entre frères pour traiter cette question afin qu’elle puisse être surmontée et laissée derrière nous ».
Ould Ghazouani, qui brigue un second mandat, a déclaré qu’il cherchait à « construire une Mauritanie forte, juste et prospère, un pays dont seraient fiers tous ses habitants où il n’y a nul place pour le « racisme, le sectarisme et la discrimination. »
« Je veux que notre pays soit fort et prestigieux, avec une armée professionnelle, une sécurité efficace et moderne, de bonnes relations avec tout le monde, et qui rejette et lutte intensément contre le terrorisme ».
« Mon ambition est que notre pays soit productif, autosuffisant et doté d’une économie suffisamment forte pour offrir des emplois à tous ses fils.
Le candidat a ajouté que lors de son premier mandat, la wilaya du Gorgol, a réalisé plusieurs projets qu’il a qualifiés d' »importants » avec des investissements totalisant 116 milliards MRO, dans différents domaines.
