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Initiative marocaine pour réconcilier les protagonistes libyens

Un dialogue inter-libyen a commencé dimanche dans la ville marocaine de Bouznika, dans le nord du royaume, réunissant pour la première fois depuis quelques mois les différentes parties de la crise libyenne, après l’échec des différentes tentatives de trouver une issue pacifique et politique à la crise libyenne.

Ce dialogue inter-libyen doit se prolonger jusqu’à lundi sous les auspices du Maroc avec cinq représentants du conseil des députés libyens et 5 autres du conseil supérieur de l’état libyen.

Cette rencontre constitue des consultations préparatoires avant d’aborder les détails des postes de souveraineté et la structure des institutions de l’état et la question de la consolidation du cessez-le feu.

Cette rencontre entre les parties libyennes en conflit est le résultat d’une action diplomatique marocaine entamée depuis quelques mois destinée à amener les parties libyennes à revenir à la table des négociations qui garantit la visite d’Akila Saleh, Khaled El Mechri et Stéphanie Williams à Rabat depuis quelques jours.

Il est attendu que les délégations libyennes annoncent incessamment les points importants autour desquels il y a eu entente lors de la première journée des négociations en attendant les résultats des négociations de la deuxième journée lundi.

La semaine dernière le ministre marocain des affaires étrangères Nacer Bourita avait déclaré que son pays n’avait aucun agenda en Libye ni une solution marocaine pour la crise en Libye mais seulement une volonté sincère d’aider les frères libyens à entamer des discussions en vue de trouver une solution à la crise dans leur pays en accompagnant l’action des nations unies.

Le président du conseil supérieur de l’état libyen Khaled El Mechri avait fait état d’efforts déployés par le Maroc sous les auspices du roi Mohamed VI afin d’encourager les efforts diplomatiques en vue d’une solution à la crise libyenne.

Déjà en 2015 les parties en conflit en Libye avaient signé un accord politique dans la ville marocaine de Skhirat qui avait permis de mettre en place un conseil présidentiel qui dirige le gouvernement d’entente en plus de la prolongation du conseil des parlementaires et la création d’un haut conseil de l’état.

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