Jemil Mansour claque la porte du parti Tewassoul
L’ancien président du parti Tewassoul, Jemil Mansour a annoncé mercredi sa démission du parti politique Tewassoul, quelques mois après avoir déclaré qu’il prenait du recul s’agissant de l’action politique au sein de ce parti qu’il a dirigé pendant 12 ans.
Les mobiles de la démission
Dans sa lettre de démission ould Mansour a dit qu’il a pris cette décision après avoir suspendu son activisme politique au sein du parti pour certaines raisons dont la première est les résultats du congrès de 2022 qui avaient été « choquantes ».
Ould Mansour avait espéré que les erreurs allaient être corrigées, avant de se déclarer fortement déçu par les dernières élections législatives et municipales qui ont été à l’origine d’un important dysfonctionnement dans la structure du parti.
Il ajoute avoir attiré l’attention des responsables du parti sur ces dysfonctionnements et avoir attendu des solutions ou des corrections limitées soient-elles, ce qui n’avait pas eu lieu.
Jemil Mansour avait été porté à la présidence du parti Tewassoul en 2007, puis reconduit en 2012 et quitté la présidence en 2018.
Les reproches
Dans sa première déclaration, quelques mois après l’élection du président Mohamed O. Cheikh El Ghazouani, Jemil Mansour avait évoqué « une situation différente de celle dans laquelle nous nous trouvions » et que « les messages, les indicateurs et les orientations émanant des nouvelles autorités présagent de l’espoir ».
Naitra ensuite des tensions entre ould Mansour et son ancien parti après qu’il ait annoncé avoir rencontré le président Mohamed O. Cheikh El Ghazouani, ce à quoi réagira Tewassoul en déclarant qu’il n’était nullement concerné par ce qui s’est passé lors de cette rencontre qui n’était pas concertée.
Dans sa réaction à a position de son parti, ould Mansour a dit qu’il ne souhaitait pas qu’une partie, quelle que ce soit, ne soit concernée par une rencontre personnelle avec le président Ghazouani.
Après les dernières élections, Jemil Mansour avait annoncé qu’il prenait du recul par rapport au parti, à cause d’erreurs intervenues au sein de la formation politique, afin d’évaluer ce qui se passe et partant déterminer son avenir politique dans le parti, soit y rester ou démissionner ce qu’il a fait aujourd’hui.