La Gambie demande l’ouverture d’une enquête après le meurtre aux états Unis par balles d’un de ses ressortissants
Le gouvernement gambien a demandé hier mardi l’ouverture d’une enquête transparente à propos du meurtre d’un ressortissant de ce pays sous les balles de la police américaine vendredi dans l’état de Géorgie.
Le bureau des enquêtes de l’état de Géorgie a annoncé avoir reçu une demande de la direction de la police de la ville de Saint Ville afin d’ouvrir une enquête avec un policier impliqué dans le meurtre d’un chauffeur lors d’une course poursuite.
Selon le bureau le chauffeur, répondant au nom de Mamoudou Lamine Sissay, 39 ans, est le fils d’un diplomate gambien, Larry Sissay, travaillant pour le compte du programme des nations unies pour le développement.
Dans son communiqué le bureau précise que la victime a refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers après avoir commis une infraction et qu’il les aurait menacé d’un pistolet à la fin de la course poursuite.
Le communiqué ajoute que Sissay avait tiré en direction des policiers et que l’un d’eux lui a tiré dessus, le tuant sur place.
Le ministère gambien des affaires étrangères a demandé à son ambassade à Washington d’approcher les autorités américaines concernées, y compris le ministère des affaires étrangères, pour demander l’ouverture d’une enquête transparente et objective.
Des médias gambiens ont déclaré que le père de la victime avait dit qu’il ne portera aucun jugement sur les faits avant les résultats de l’autopsie et les résultats que lui transmettra un enquêteur privé, réaffirmant que son fils détestait la violence.
Des dirigeants africains avaient condamné une semaine durant la violence de la police américaine, après la mort d’un afro-américain, Georges Floyd le 25 mai, après avoir été plaqué au sol, pendant 9 minutes, le cou pressé par le genou d’un policier blanc américain à Minneapolis.