La Mauritanie envisage de réviser son plan national de communication d’urgence

Début ce mercredi à Nouakchott d’une formation organisée par l’autorité de régulation, en collaboration avec l’Union internationale des télécommunications.
Elle porte sur la révision du plan national de télécommunications d’urgence (NETP), la formation au protocole d’alerte commun (CAP) et le système d’alerte précoce cellulaire (CB-EWS) spécifique à la Mauritanie.
L’atelier vise, selon les annonces, à réviser le projet de plan national de communication d’urgence, en vue de son adoption et de sa mise à jour conformément aux normes internationales et aux dernières évolutions technologiques, en particulier en ce qui concerne le protocole d’alerte commun et le système d’alerte cellulaire, qui visent à accélérer l’échange d’alertes et à transmettre des alertes immédiates aux citoyens via leurs téléphones portables en temps utile.
Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, Ahmed Salem Bada Tchvaga, a déclaré que le renforcement de la préparation des institutions nationales face aux catastrophes et aux crises constituait une priorité nationale, soulignant que la communication efficace en cas d’urgence était un moyen de protéger les vies et les biens et de garantir la rapidité de la réponse et la coordination entre les différents acteurs.
Il a ajouté que le gouvernement accorde une grande attention au développement des infrastructures numériques et au renforcement des systèmes de communication rapides et sécurisés, dans le cadre du programme national de transformation numérique supervisé par le gouvernement qui vise à construire un État plus préparé et plus proactif face aux défis.
Pour sa part, le président du Conseil national de régulation, Ahmed Mohamedou, a dit que les communications électroniques constituent un pilier fondamental de la gestion des catastrophes et des urgences, car elles garantissent la rapidité de la coordination et de l’échange d’informations entre les secteurs concernés. Il a souligné que cet atelier s’inscrit dans la continuité d’un processus lancé l’année dernière par un atelier fondateur visant à établir les bases générales du plan, tandis que l’atelier actuel représente la phase de révision et de vérification avant son approbation finale.