Le candidat Soumaré demande d’orienter les revenus gaziers à la formation des jeunes
Le candidat Otouma Antoine Soumaré a présidé un meeting électoral dans la ville de Rosso, au cours duquel il a présenté son programme électoral.
Après avoir rappelé que la ville de Rosso est une ville agricole par excellence, capable d’être un levier pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire et faire progresser l’économie nationale, a souligné la nécessité d’identifier et fixer les principaux objectifs à atteindre pour assurer la souveraineté dans le domaine économique.
Il a encore dit craindre la perte de nombreuses opportunités si les ressources gazières attendues ne sont pas investies dans des projets économiques, l’ouverture d’instituts pour former les jeunes dans les domaines du gaz, du pétrole et des mines, et en investissant dans les infrastructures.
Il a indiqué que la ville de Rosso se noie, à chaque hivernage, en l’absence d’égouts, un problème récurrent qu’elle ne connaissait pas lors de la période qui a suivi l’indépendance.
Il a dit avoir constaté, à la fin de la campagne électorale que son discours et son programme ont désormais audience auprès des citoyens dénonçant ce qu’il a dit être « le harcèlement de certains de ses partisans à son siège de campagne à Nouakchott, situé dans l’enceinte de l’ancien aéroport ».
Lors du rassemblement, les membres de la délégation d’accompagnement et son coordinateur de campagne au Trarza ont mis l’accent sur « les conditions économiques et sociales difficiles vécues par les habitants de la ville de Rosso ».
Pour eux voter pour Otouma Antoine Soumaré c’est choisir la meilleure option et la meilleure voie pour construire et développer le pays, donner à la jeunesse mauritanienne la possibilité d’y être associée, mettre en place des projets d’infrastructure, réformer le système éducatif, assurer la santé et développer l’agriculture afin d’atteindre l’autosuffisance.
Le candidat avait auparavant assisté à une soirée culturelle et artistique organisée par ses partisans dans la moughata de N’Tekane.
