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Le chef de la junte nigérienne : « les sanctions de la CEDEAO sont cruelles mais nous ne céderons pas à la pression pour un retour de Mohamed Bazoum »

Le président du conseil militaire nigérien Abderrahmane Tiani a déclaré mercredi que le conseil a été choqué par les sanctions imposées par la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Dans une adresse télévisée, le général Tiani a dit que « les sanctions sont illégales, injustes et inhumaines », réaffirmant que le conseil ne se soumettra pas aux pressions régionales et internationales pour un retour au pouvoir du président Bazoum.

Il a réaffirmé que « la majorité du peuple nigérien a placé sa confiance en notre conseil et l’opposition qui s’est constituée est formée de lobbies soumis à des diktats extérieurs ».

Il a ajouté qu’il y a un espoir pour un changement et pour la lutte contre le terrorisme affirmant qu’ils ne trahiront pas la confiance du peuple nigérien.

Il a affirmé que « les positions extérieures hostiles et radicales n’auront aucune influence ».

La CEDEAO avait imposé un ensemble de sanctions contre le Niger au lendemain du coup d’état dont notamment la fermeture des frontières aériennes et terrestres ave le Niger, la suspension de toutes les transactions commerciales avec les pays membres et le gel des avoirs financiers dans les banques de l’organisation.

Dans ce même chapitre, la banque mondiale a annoncé mercredi la suspension du décaissement des fonds pour toutes ses opérations au Niger jusqu’à nouvel ordre.

L’institution financière internationale s’est dite inquiète des tractations déployées pour renverser un gouvernement élu démocratiquement au Niger.

Elle a cependant affirmé que son « partenariat avec le secteur privé se poursuivra prudemment et qu’elle surveillera de près la situation après le coup d’état.

 

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