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Le commissaire aux droits de l’homme : « nous ne protégerons pas les auteurs des crimes d’esclavage »

Le gouvernement mauritanien a affirmé qu’il ne protégera aucune personne qui s’adonnerait au crime d’esclavage et qu’il se dressera devant tout celui qui s’adonnera à cette pratique.

Cet engagement a été réaffirmé par le commissaire au droit de l’homme, à l’action humanitaire et à la société civile, Hassena O. Boukhreïss dimanche à Néma, lors du lancement de campagnes de formation et de sensibilisation sur les droits de l’homme et la lutte contre l’esclavage.

Ould Boukhreïss a dit qu’il était porteur d’un certain nombre de « messages importants » de la part du gouvernement mauritanien qui souhaite les vulgariser.

D’abord celui de la criminalisation de la pratique esclavagiste, sous toutes ses formes, l’état ayant adopté des lois et mis en place des tribunaux spéciaux chargés de la lutte contre l’esclavage dont un se trouvant à Néma même.

Il a ajouté que l’état a pris en charge les frais des justiciables dans ce domaine et adopté la loi 2015/030 relative à l’assistance judiciaire pour les victimes partout dans le pays.

Le commissaire aux droits de l’homme a réaffirmé que l’état ne protégera aucune personne, quel qu’elle soit qui s’adonnera à l’esclavage et qu’il fera face à ses agissements.

L’état par ailleurs, a encore dit Ould Boukhreïss, ne permettra à personne de faire usage des questions d’esclavage à des fins qui ne soient pas liées au droit, à la loi et à l’humanité, appelant à revoir le système social et sa refondation sur des bases justes et égalitaires.

Le commissaire a enfin dit que la Mauritanie est en passe de connaître un grand développement et une prospérité et que les mauritaniens se doivent d’être unis afin qu’ils gèrent leurs richesses dans la paix et la sécurité.

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