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Le général Znagui : « plutôt que des hommes, le Sahel a besoin d’équipements militaires et d’un soutien technique »

Le général mauritanien Mohamed Znagui ould Sid’Ahmed Ely, chef du bureau de défense et de la sécurité du G5 Sahel a déclaré qu’il est encore tôt d’évaluer le redéploiement de l’armée française au Sahel, ajoutant que les pays du Sahel, pour rétablir la sécurité, ont besoin d’équipements militaires.

Ould Sid’Ahmed Ely qui était interrogé par France 24 vendredi, a dit que la stratégie de la France signifie d’abord la réduction de l’effectif des soldats, mais d’un autre côté la France œuvre à accroitre les équipements, l’appui technique, logistique et le renseignement en plus du renforcement des capacités techniques et opérationnelles.

« Ce dont nous avons besoin ce n’est pas le nombre d’hommes mais les équipements militaires et les moyens » a notamment déclaré le général mauritanien avant d’ajouter qu’il est encore tôt de juger le redéploiement des forces françaises et qu’il faudra attendre les résultats pour se prononcer.

Evoquant la situation sécuritaire dans la région le général mauritanien à la retraite, a dit qu’elle était de pire en pire liant cependant cette situation à celle que vit le monde aujourd’hui.

Mohamed Znagui a encore dit que les pays du Sahel, malgré la pauvreté et le manque d’équipements militaires continuent de résister, comparés à la Libye proche quand bien même la situation sécuritaire de ce pays commence à se stabiliser.

Le général mauritanien a appelé à la nécessité d’un appui des partenaires à la force commune des pays du Sahel afin de préserver les acquis.

« Si la communauté internationale et nos partenaires internationaux ne décident pas d’accroitre leur appui sécuritaire aux pays du Sahel, il est certain que cette zone extrêmement vaste deviendra un refuge pour les terroristes, sous pression dans ‘autres régions » a ajouté le général Znagui.

La force commune du G5 Sahel créée en 2017, à l’initiative des 5 pays (Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mali) compte 5000 soldats chargés de sécuriser les frontières de ces pays mais elle fait face à des difficultés financières et logistiques.

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