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Le littoral mauritanien affecté par les activités industrielles et minières selon une récente étude

Les résultats d’une étude récente ont montré que certaines zones sensibles le long du littoral mauritanien sont affectées par les activités industrielles et minières, en particulier dans les villes de Nouadhibou et Chami, au nord du pays.

Selon cette étude présentée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, le littoral mauritanien bénéficie dans l’ensemble d’une qualité environnementale acceptable, certaines zones étant toutefois affectées par les activités minières.

Elle ajoute que ces données scientifiques actualisées constituent une référence essentielle pour soutenir la prise de décision et renforcer les mécanismes de surveillance de l’environnement côtier.

Ces informations ont été communiquées lors d’une réunion consacrée à la présentation des résultats de l’étude sur l’état de référence du littoral mauritanien et à la présentation du programme national intégré de surveillance de la qualité de l’eau et de la pollution marine.

Des représentants des organismes nationaux chargés de la gestion et de la surveillance de la pollution marine et côtière ont participé à cette réunion.

Ont participé à cette étude l’Institut mauritanien de recherche océanographique et de pêche (IMROP), l’Office national d’inspection sanitaire des produits de la pêche (ONISPA), l’Agence mauritanienne pour la sécurité maritime (AMAM), l’Observatoire national de l’environnement (ONEL), la Direction de la gestion du littoral, des zones humides et des réserves (DILZHAP), la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), la Commission environnementale, la Direction générale des hydrocarbures (DGH), le Parc national du Diawling (PND), le Parc national du Banc d’Arguin (PNBA), l’Université de Nouakchott et l’Office national de météorologie (ONM).

Le programme national intégré de surveillance de la qualité de l’eau et de la pollution marine, qui sera mis en œuvre avec le soutien de la Banque allemande de développement (KfW) dans le cadre du projet EPSE (évaluation, pollution, santé, écosystèmes), a également été présenté lors de la réunion.

Ce programme permettra de mettre en place un réseau national moderne et permanent de surveillance couvrant le littoral et la zone économique exclusive, grâce à l’utilisation de technologies de pointe et à l’analyse des polluants émergents, notamment les microplastiques, les produits pharmaceutiques, les composés PFAS et les biocides.

Il renforcera également la coopération avec des réseaux internationaux de référence tels que : OSPAR, GOOS, GESAMP, NORMAN.

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