Le ministre de l’habitat : « j’ai hérité une dangereuse anarchie »
Le ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Sid’Ahmed O. Mohamed a déclaré jeudi qu’il avait trouvé devant lui, à son arrivé au ministère, une anarchie indescriptible.
Il a ajouté que son département a d’abord commencé par résoudre les problèmes liés aux terrains, un domaine dans lequel d’importants pas ont été franchis.
Dans son intervention, devant le parlement, le ministre a dit que l’octroi des terrains de manière anarchique avait aggravé la situation et favorisé son développement.
Pour surmonter ce problème a précisé le ministre et résoudre ce dangereux héritage, le ministère a préparé un plan directeur pour la gestion de l’extension de la ville de Nouakchott à l’horizon 2040.
Il a ajouté que si des observations sont à faire elles relèveraient de l’inexpérience des techniciens du ministère, dont le plus ancien, notamment à la direction des infrastructures responsable de la supervision des projets relevant du ministère, a été recruté en 2000.
Ould Mohamed a révélé que le gouvernement a construit 632 classes en deux ans seulement pour la première fois dans l’histoire de la Mauritanie, malgré la pandémie du coronavirus, une période au cours de laquelle a été également réalisé le siège du parlement avec le respect des cahiers de charge et dans les délais fixés.
Le ministre a cité par ailleurs la construction de deux immeubles comptant chacun 500 bureaux pour abriter les administrations publiques dans des locaux appartenant à l’état, alors qu’elles se trouvaient dans des bâtiments loués.
Sid’Ahmed O. Mohamed a encore dit que son département construit actuellement le plus grand hôpital à l’intérieur du pays avec une capacité de 155 lits qui doit s’achever dans les prochains mois.
Il supervise actuellement la construction de 12 sièges pour les conseils régionaux, dont 5 sont entièrement achevés, les 7 autres s’achèveront au mois de novembre, précisant que deux contrats avaient été annulés pour un manque de sérieux de la part des entrepreneurs concernés.