
Le ministre des Affaires économiques et du Développement, Abdessalam Ould Mohamed Salah, a appelé à repenser la structure de la finance internationale, dans la région du Sahel en particulier et le continent africain en général, et à inciter le secteur privé à investir massivement dans les secteurs porteurs.
Le ministre s’exprimait lors d’une rencontre organisée en marge du Forum politique de haut niveau des Nations unies sur le développement durable, consacrée au thème « Renforcer la voie de transformation de la Mauritanie pour un avenir plus résilient et durable qui fera avancer l’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable
Le ministre a passé en revue les défis de développement auxquels fait face la région du Sahel en particulier et le continent africain en général.
Le ministre a estimé que le dépassement des défis nécessite de surmonter les obstacles découlant des effets du changement climatique, de la croissance démographique et de l’accélération de la concentration de la population dans les villes, à travers un changement radical du modèle économique suivi jusqu’à présent pour assurer un taux de croissance économique de 10% sur une période de trente ans.
Le ministre a expliqué que ce changement nécessaire est possible à condition de passer à une économie verte, en exploitant l’énorme potentiel de la Mauritanie dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, ce qui permettra de valoriser nos ressources naturelles.
Pour contribuer à ce changement de modèle économique, le ministre a souligné que les subventions et aides internationales ne suffiront pas, quelle que soit leur importance, mais que deux conditions essentielles doivent être remplies : d’une part, la révision de la structure des financements internationaux et, d’autre part, l’incitation du secteur privé à investir massivement dans les secteurs prometteurs.