Le parquet général à propos de la santé de l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz

Le parquet général près le tribunal de Nouakchott Ouest a publié un communiqué relatif aux mesures juridiques et sanitaires prises à l’égard de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, poursuivi pour corruption.
« Depuis que l’accusé Mohamed Ould Abdel Aziz est sous la garde de la justice, toutes ses demandes légales, en particulier celles liées à son état de santé, ont été satisfaites », a déclaré le ministère public.
Il s’est vu accorder le droit de choisir les médecins qui supervisent son état de santé, et de déterminer le moment et le lieu appropriés pour qu’il reçoive les examens et les traitements nécessaires.
Il a ajouté que l’ancien président jouissait de tous ses droits, y compris celui de communiquer avec sa famille et les personnes de son choix, comme le garantit la loi.
« Au cours des séances précédentes, l’accusé s’est adressé à la cour sur divers sujets sans montrer aucun signe qu’il souffrait de problèmes de santé, puisqu’il a déclaré plus tard qu’il se sentait fatigué au cours de l’une des dernières séances », a ajouté le parquet.
En réponse à cette déclaration, le tribunal a décidé de reporter les audiences de deux semaines afin de permettre les examens médicaux nécessaires pour déterminer l’état de santé exact de l’accusé.
Le tribunal a décidé de nommer une équipe médicale nationale qualifiée composée d’un groupe de médecins spécialisés dont la compétence, l’expérience et l’intégrité sont avérées, y compris un médecin préalablement choisi par l’accusé lui-même pour superviser son traitement, et ce médecin a assumé la tâche de coordination entre l’accusé, d’une part, et le tribunal et l’équipe médicale, d’autre part.
L’accusation a été surprise par le refus de Ould Abdel Aziz de coopérer avec les médecins concernés pour diagnostiquer son état de santé, ignorant ses affirmations antérieures selon lesquelles son état de santé s’était détérioré de plus en plus, selon la déclaration.
L’accusation a souligné que le fait de prétendre être malade et de se soustraire aux procédures judiciaires constitue un préjudice pour l’accusé lui-même et pour le reste des personnes impliquées dans le dossier, ainsi qu’un retard injustifié des procédures judiciaires visant à établir la vérité et à rendre la justice.