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Le président Ghazouani en exclusivité à des médias chinois : « le FOCAC est un partenariat tangible et la Chine est un partenaire indispensable dans un monde instable »

Dans une interview exclusive à des médias chinois à l’occasion du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la Mauritanie et la Chine, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a déclaré que le Forum pour la coopération sino-africaine (FOCAC) « constituait un modèle avancé pour la coopération Sud-Sud ».

Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) est un cadre institutionnel de coopération économique créé à l’initiative conjointe de la Chine et des pays africains en 2000.

Au départ, il s’agissait d’une plateforme axée principalement sur les relations économiques, qui s’est ensuite élargie pour inclure un éventail plus large de questions reflétant les priorités chinoises et africaines.

Cela s’est étendu, par exemple, au commerce, la Chine étant le premier partenaire commercial du continent depuis 2009, pour 15 années consécutives.

Le président mauritanien a noté que le Forum a fortement contribué au doublement et à la diversification du partenariat Afrique-Chine, en particulier dans les domaines des infrastructures, de l’énergie, de la pêche, de l’agriculture et de la numérisation.

Il a expliqué que la coopération à travers le FOCAC « a permis d’augmenter les échanges commerciaux entre la Chine et les pays africains, promouvant le développement durable du continent et faisant de la Chine un partenaire et un soutien indispensables dans un monde instable et plein de défis ».

« Le partenariat entre la Mauritanie et la Chine n’est pas isolé du cadre plus large de la coopération sino-africaine », a déclaré Ould-Ghazouani en réponse à une question sur l’expansion économique de la Chine.

Dans le cadre du forum, la Chine s’est engagée à investir plus de 360 milliards de yuans chinois (environ 51 milliards de dollars) en Afrique au cours des trois prochaines années, a-t-il déclaré, notant que ces promesses sont « traduites par des projets concrets sur le terrain dans les domaines de l’énergie renouvelable, de l’exploitation minière et des infrastructures ».

Il a cité un certain nombre de projets financés par la Chine sur le continent, notamment une centrale solaire en Zambie, des usines au Burkina Faso, au Botswana et en Namibie, ainsi qu’une augmentation des exportations de bauxite en provenance de la Guinée, affirmant que ces indicateurs reflètent « une volonté politique commune de localiser la technologie, de transférer les connaissances et de parvenir à un développement équilibré ».

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