
Le président de la république démocratique du Congo, Joseph Kabila, a prononcé jeudi un discours de 45 minutes, qui était très attendu.
Il a cependant évité d’évoquer ce que tout le monde attendait, c’est-à-dire son avenir politique à 5 mois des élections présidentielles que la constitution de son pays empêche de briguer.
Kabila, dont le dernier mandat s’est achevé en décembre 2016, s’est engagé laconiquement à respecter la constitution sans omettre de s’attaquer avec véhémence à ce qu’il a appelé « l’intervention étrangère », ajoutant que « le Congo n’est pas disposé à recevoir des leçons de ceux qui violent la démocratie dans leur pays.
La veille les deux plus grandes instances des nations unies et de l’Afrique avaient appelé à un transfert pacifique du pouvoir dans le pays à l’issue des élections de décembre prochain.