Actualité

Le virus Ebola réapparait au Congo

Les autorités médicales en république démocratique du Congo ont annoncé tard, dans la nuit du lundi, la réapparition du virus Ebola après la confirmation d’un cas de la maladie dans le district du nord Kivu, dans l’est du pays

Au cours de ce mois d’août, une femme de 46 ans est morte alors qu’elle était internée à l’hôpital de la localité de Beni, nord Kivu et qu’elle présentait des symptômes identiques à ceux de cette maladie, ce qui s’est confirmé après les analyses de sang effectuées à l’institut national des recherches médicales à Goma.

Ces analyses ont confirmé que la souche découverte à l’origine de l’infection appartient à celles qui se sont propagées dans le pays entre 2018 et 2020.

Les autorités locales en collaboration avec l’organisation mondiale de la santé travaillent à empêcher la propagation de la maladie et ont identifié 160 personnes contacts mis sous surveillance médicale.

La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, s’est dite préoccupée par la réémergence d’Ebola, même si elle s’est voulue rassurante, estimant que les autorités du nord Kivu ont réussi à enrayer l’épidémie de nombreux cas d’Ebola, et que ces expériences permettraient à un contrôle rapide de la maladie.

Selon l’organisation, 1 000 doses de vaccins contre le virus Ebola rVSV-ZEBOV sont disponibles dans le stock du pays, dont 200 doses seront envoyées à Beni cette semaine.

Il est prévu l’organisation d’une vaccination circulaire qui viserait les personnes contacts et les personnes qui ont été en contact avec ceux-ci afin d’empêcher la propagation de cette pandémie et protéger les vies.

En décembre 2021 la dernières vague de cette maladie dans la région de Béni, dans le nord Kivu a été circonscrite en deux mois.

Les cas recensés étaient au nombre de 11, 8 cas confirmés et trois suspects avec 6 décès selon l’OMS.

Le 19 août, l’OMS a publié ses premières lignes directrices relatives au traitement d’Ebola, avec de fortes recommandations de l’utilisation de deux anticorps monoclonaux pour traiter la maladie.

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page