ActualitéSahel

Les états de l’AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie pour consultation après que Bamako ait accusé Alger d’avoir abattu l’un de ses drones

Le Mali et ses alliés nigérien et burkinabé, ont annoncé dimanche le rappel de leurs ambassadeurs en Algérie, accusée d’avoir abattu fin mars un drone de l’armée de Bamako dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne.

« L’Autorité des présidents de la Communauté des États du Sahel (CEN-SAD) a décidé de rappeler les ambassadeurs des États membres, accrédités en Algérie, pour consultations », ont indiqué les trois pays dans un communiqué conjoint.

Le ministère malien des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu’après enquête, « le Mali a conclu que le drone était le résultat d’un acte délibéré d’hostilité de la part du régime algérien », une accusation à laquelle l’Algérie n’a pas réagi dans l’immédiat.

Selon les autorités maliennes, l’épave du drone a été localisée dans une zone située à 9,5 kilomètres au sud de la frontière entre les deux pays.

« La distance entre le point où l’avion a perdu le contact et le site de l’épave est de 441 mètres », précise le communiqué malien.

« Ces deux points sont situés sur le territoire national », ajoute le communiqué, précisant que l’avion « s’est écrasé verticalement, ce qui ne peut vraisemblablement s’expliquer que par un acte hostile causé par un tir de missile sol-air ou air-air ».

« Face à la gravité de cet acte d’agression sans précédent, le Mali » condamne avec la plus grande fermeté cet acte hostile, inamical et condescendant des autorités algériennes » ajoute le communiqué des autorités maliennes.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page