Le sommet africain qui vient de se tenir par visioconférence à Addis Abéba a appelé à la nécessité de faire face aux défis sécuritaires qui entravent les mesures prises pour la construction et le développement du continent.
Dans son discours le nouveau président en exercice de l’union africaine, le chef de l’état congolais Étienne Tshisekedi a réaffirmé que les efforts mobilisés pour la construction du continent sont menacés par le défi sécuritaire dans différentes régions de l’Afrique.
Dans ce cadre il a rappelé la prolifération des groupes armés locaux et étrangers, en plus de l’apparition de groupes terroristes responsables de viols, de massacres, de destruction du système environnemental et pillage des ressources naturelles en Centrafrique mais aussi dans d’autres pays africains.
Le chef de l’état congolais a mis en garde contre les défis qui constituent une menace réelle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ajoutant que le sommet a réaffirmé la nécessité d’éradiquer ces phénomènes et à imposer la paix à tout prix.
Outre l’examen du rapport relatif aux dispositions prises par l’union africaine afin de faire face au coronavirus, les chefs d’état et de gouvernement africains ont discuté les réformes institutionnelles de l’union en axant sur le rapport provisoire du président rwandais Paul Kagamé, en sa qualité de premier responsable de cette réforme.
Le sommet a élu le diplomate nigérian Bankol Edwi, commissaire aux affaires politiques, la paix et la sécurité.
Joséphine Sako d’Angola a été réélue commissaire chargée de l’agriculture, le développement villageois, l’économie verte et l’environnement durable.
Alberte Mouchanga de la Zambie a été élue commissaire au développement économique, au commerce, à l’industrie et aux mines, tandis que l’égyptienne Emany Abou Zeïd a été élue commissaire responsable des infrastructures et de l’énergie.