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Les syndicats de l’enseignement décidés à poursuivre leur lutte jusqu’à la signature de l’accord avec le ministère

Les syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire ont réaffirmé qu’ils vont poursuivre leur « lutte légitime » tant qu’ils n’auront pas signé le procès-verbal d’accord avec le ministère de l’éducation.

Cette déclaration a été faite au lendemain d’une réunion avec le Premier ministre Mokhtar Ould Diay lundi, au cours de laquelle ce dernier a confirmé que le gouvernement était prêt à traiter positivement les demandes « légitimes » des syndicats.

La réunion avait examiné l’examen un mécanisme de consultation sur le financement, la gestion et les critères pour bénéficier du fonds de logement des enseignants, selon le premier ministère.

Avant cette rencontre des syndicats avec le premier ministre, Sahara 24 a reçu le président du Syndicat des directeurs des études, Mohamed Abderrahmane Awawa, à propos des discussions en perspective avec les autorités.

Celui-ci a déclaré que les syndicats de l’éducation « espèrent que la réunion soit significative et qu’elle constitue une véritable réponse à leurs revendications ».

Dans le communiqué du Premier ministère à l’issue de la réunion, le Premier ministre a déclaré que le gouvernement      « affirme son ouverture à un partenariat amical avec les syndicats, afin de jeter les bases de l’école républicaine et d’améliorer les conditions des enseignants ».

Le communiqué des syndicats de l’éducation indique que les représentants des syndicats ont passé en revue leurs revendications lors de la réunion, et que le ministre « a déclaré que le budget actuel de l’Etat ne permet pas d’augmenter les salaires », ajoutant que le gouvernement « s’emploie à améliorer le revenu des enseignants par d’autres moyens, sans compter sur une augmentation directe des salaires », sans préciser l’ampleur de cette augmentation ni en fixer la date, selon le communiqué.

Le communiqué conclut en appelant le gouvernement à signer l’accord final du dialogue qui inclut la réalisation de leurs revendications.

Dans une interview accordée à Sahara 24, Mohamed Sidi Zarrouk, conseiller chargé des relations avec les syndicats et les associations de parents d’élèves au ministère de l’Education et de la Réforme du système éducatif, a déclaré que le ministère n’est pas « responsable du retard de l’accord conclu avec les syndicats ».

Il a ajouté que le dialogue qui « a eu lieu avec les représentants des syndicats comprenait la signature d’un protocole d’accord, mais certains représentants ont refusé de le signer, prétextant qu’ils n’étaient pas autorisés à le faire ».
il a cependant réaffirmé que « le ministère était ouvert aux syndicats et qu’il demeure prêt à s’asseoir à la table du dialogue ».

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