L’opposition mauritanienne : « le président partira qu’il le veille ou pas »Sat, 03 Mar 2018 23:39:00 +0100
Les dirigeants du FNDU s’exprimaient lors d’un rassemblement populaire organisé dans le quartier « Tarhil » au sud est de la capitale.
Il ont dénoncé ce qu’ils ont appelé les multiples violations par le président de la république de la constitution et ont cité l’intérêt porté à ceux qui réclament un troisième mandat et sa présence aux activités de l’union pour la république, soulignant que la constitution mauritanienne empêche le président de la république d’appartenir à un parti.
Le président du parti Hatem, Saleh O. Hanena a déclaré que la Mauritanie est au seuil d’une mutation démocratique qui devra tourner la page des années de pouvoir du président O. Abdel Aziz.
« Nous savons a encore dit O. Hanena, qu’ould Abdel Aziz quittera le pouvoir mais il doit respecter la loi. »
Il a critiqué les propos du ministre porte parole du gouvernement à propos du troisième mandat et a demandé à ce qu’il soit sanctionné, « car la loi dit-il condamne un tel agissement. »
Dans le même ordre d’idées, O. Hanena a critiqué l’audience accordée par le président O. Abdel Aziz au président de l’initiative du troisième mandat, ajoutant « qu’il n’est pas décent qu’il fasse ses adieux à la Mauritanie avec de tels comportements ».
Quant au président du parti Tewassoul, Mohamed Mahmoud O. Seyidi, il a vertement critiqué le président O. Abdel Aziz ajoutant que « ses déclarations devant les soutiens de l’union pour la république et sa présence parmi eux, sont une atteinte grave à la constitution ».
Pour O. Seyidi le président est en contradiction avec lui-même, « car ses comportements ces derniers jours contrastent avec ses propos tenus dans l’entretien accordé, il ya plus d’une semaine au journal « jeune Afrique ».
Des propos tenus vendredi par le président devant ses soutiens, lors des journées de réflexion de l’UPR, ont de nouveau crée la polémique.
Il avait en effet déclaré que la Mauritanie ne connaîtra pas un vide et que son projet se poursuit, affirmant que la porte resterait fermée devant l’opposition qui représente, selon lui, un retour au passé.