L’état-major général de l’armée malienne a annoncé avoir lancé une série de raids visant des rassemblements qualifiés de « terroristes », qui ont fait des morts dans leurs rangs sans toutefois révéler leur nombre.
De son côté, le groupe Soutien à l’islam et aux musulmans, lié à Al-Qaïda, a promis de se venger des civils qui collaborent avec l’armée au Mali, dans le cadre d’une opération menée parallèlement aux raids intensifs lancés par l’armée dans les régions de Tabancourt et d’Intilitt, proches de la frontière avec le Niger.
Le porte-parole du groupe, Naby Diarra, a déclaré que « l’armée négocie la libération des otages étrangers, mais ne négocie pas pour ses soldats qui ont été faits prisonniers ».
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il a souligné que le siège de Bamako et d’autres villes allait s’intensifier dans les jours à venir, ce qui soulève de sérieuses questions quant à l’avenir de la situation au Mali.
