
L’opposition malienne a appelé vendredi à des manifestations devant la municipalité de Bamako pour protester contre les fréquentes coupures d’électricité.
Les dirigeants de la Coalition d’action pour le Mali ont déclaré qu’à travers ces manifestations, ils cherchent à faire pression sur les autorités de transition pour qu’elles trouvent une solution à cette crise.
La capacité de la coalition à mobiliser le public est confrontée à des défis importants, car les autorités de transition du Mali ont interdit les activités politiques à tous les partis et associations.
De nombreuses accusations pour « atteinte à la sûreté de l’Etat» ont été portées contre des activistes politiques et civils.
La ville de Boni, dans le centre du Mali, assiégée par les forces armées, a été le théâtre de manifestations de résidents déplacés la semaine dernière pour exprimer leur colère et leur sentiment d’abandon par les autorités.
Bien que ces manifestations se déroulent loin de la capitale Bamako, elles reflètent l’ampleur du mécontentement populaire face à la situation actuelle.
Dans un contexte similaire, un rassemblement était prévu pour célébrer le troisième anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président de transition, le colonel Assimi Goïta, après le coup d’État militaire d’août 2020 mais la Coalition pour la défense des militaires a annoncé l’annulation du rassemblement en raison de la « situation actuelle ».
Le Mali souffre d’une grave crise énergétique qui a un impact majeur sur l’économie locale, entraînant la fermeture de 2 000 entreprises en raison de leur incapacité à fournir de l’électricité.





