Mauritanie-BID : discussions destinées à combler le déficit relatif au financement de projets de la SNIM

Le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Sid Ahmed Ould Bouh, accompagné d’une délégation de la société nationale industrielle et minière (SNIM), a discuté mardi en Arabie saoudite avec la Banque islamique de développement (BID) du « comblement du déficit de financement » du projet Atomay, un projet en partenariat entre l’État mauritanien, la SNIM et la société saoudienne du fer et de l’acier (Hadid).
La production de ce projet était prévue début 2029 avec l’exportation de 10 millions de tonnes de minerai de fer de haute qualité », selon le ministère de l’économie et des finances.
Les entretiens ont porté sur « le portefeuille des projets financés par la Banque islamique en Mauritanie et les moyens d’en accroître l’efficacité ».
Les deux parties ont tenu une table ronde sur le financement du projet en présence de tous les partenaires représentant le gouvernement mauritanien, la SNIM, Hadid et Takamol, qui fait partie du partenariat, ainsi que les directeurs des institutions du groupe de la Banque islamique de développement.
A la mi-décembre de l’année dernière (2024), la Banque africaine de développement (BAD) a accepté d’accorder un prêt de 150 millions de dollars à la Société nationale industrielle et minière.
Dans une interview accordée à Sahara 24, Mohamed Ould Hendou, chef du département de l’information et de la culture à la SNIM, a déclaré que « le prêt n’est pas destiné aux opérations de la SNIM ou à ses investissements à court terme mais à d’autres investissements à moyen et long terme ».
Il a expliqué qu’il s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’augmentation de la production, attendue avec l’achèvement des projets Atomay et Elawja, car la société aura besoin de développer son infrastructure, (chemin de fer, locomotives, et le port).
La capacité de transport de la société « se situe actuellement entre 15 et 18 millions de tonnes, elle doit donc renforcer ses capacités dans ce domaine », a-t-il déclaré.
La SNIM a mené une étude qui a permis de déterminer le montant du financement nécessaire dans ce domaine, « soit 470 millions de dollars, et l’a présenté aux financiers, et la Banque africaine de développement a accepté de le financer en partie », a-t-il déclaré.