Mauritanie : ce que propose l’opposition pour entrer à la CENI
Plus d’une dizaine de jours déjà que les discussions entre le gouvernement et la coalition des partis de l’opposition se sont arrêtés après que le désaccord a persisté quant au nombre de sièges à octroyer à l’opposition dans la commission électorale nationale indépendante.
Mais selon les sources de Sahara Medias les discussions entre les deux parties vont reprendre avec une rencontre entre le ministre de l’intérieur et de la décentralisation et une délégation de l’opposition au cours de laquelle seront examinées de nouvelles propositions de l’opposition par rapport à celles formulées par le gouvernement prévoyant trois places pour cette dernières au sein de la commission électorale nationale indépendante.
Nos sources affirment que l’opposition est disposée à accepter les trois places proposées, à condition de disposer de larges prérogatives au sein de la CENI, même si le gouvernement avait déjà refusé catégoriquement la demande de l’opposition d’obtenir le poste de secrétaire général de l’institution.
Dans sa nouvelle proposition, l’opposition demande la création d’un poste de secrétaire général adjoint ayant les mêmes prérogatives que le titulaire étant entendu qu’il lui soit octroyé.
L’opposition demande par ailleurs, dans sa nouvelle proposition, que ses représentants aient les mêmes prérogatives que les directeurs centraux y compris celui des opérations électorales.
Les nouvelles propositions attendent la réponse du gouvernement pour leur application, et selon des sources de l’opposition il s’agirait du dernier espoir pour la poursuite des contacts avec le gouvernement.
S’agissant des antennes régionales, le président de de la CENI, Mohamed Vall O. Bellal avait déjà accepté le principe de la désignation au sein de celles-ci d’un représentant de l’opposition ayant les mêmes prérogatives que le président désigné par la CENI.
En attendant, la commission électorale nationale indépendante poursuit la préparation des prochaines élections présidentielles en entamant hier le recensement administratif à vocation électorale (RAVEL) et avait déjà organisé des sessions de formation pour le personnel de ses antennes régionales.