Mauritanie : la CNDH inquiète à propos de la répression des étudiants
La commission nationale des droits de l’homme en Mauritanie s’est déclarée inquiète de la répression des étudiants qui protestaient contre le refus de leur inscription à l’université.
Dans un communiqué qu’elle a publié, la commission que la présente situation exige de sa part de reprendre ses contacts de nouveau, notamment avec les autorités concernées afin de discuter l’ensemble des contours de la question.
La commission a rappelé qu’elle a organisé, il y a quelque temps, un colloque consacré au droit de manifester entre les contraintes de la préservation de l’ordre public et le respect des libertés publiques et auquel ont assisté des commissaires et des agents de police, des activités de la société civile et des jeunes activistes.
On avait conclu, à la fin de ce forum, que la manifestation pacifique était un signe de santé démocratique et que les autorités avaient le droit de disposer des détails du processus et les objectifs de la manifestation dans l’intérêt de la paix et la sécurité.
Il leur est formellement interdit, ajoute le communiqué de la CNDH, d’empêcher une manifestation pacifique, encore moins la réprimer violement.
La police mauritanienne avait violement dispersé mardi une manifestation organisée par des étudiants devant le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et entraîné des blessures pour 7 étudiants qui ont été acheminés vers l’hôpital.