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Mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur des présomptions de corruptions dénoncées par une investisseuse étrangère

Le ministère mauritanien de l’Economie et des Finances a constitué dimanche une commission d’enquête, suite à la large diffusion des déclarations d’une investisseuse étrangère qui affirme avoir fait l’objet de « harcèlements et de comportements contraires aux règles de gouvernance » et de « comportements incriminés par la loi », ce qui l’aurait conduite à mettre fin à ses investissements dans le pays.

Le ministère a indiqué dans un communiqué que la commission est chargée d’enquêter sur toutes les circonstances de l’affaire et de déterminer la nature du soutien apporté aux investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers, pour développer leurs projets « afin d’atteindre la rentabilité requise pour eux, ainsi que pour le développement du pays et la création d’emplois ».

La commission doit préparer son rapport final au plus tard le 11 avril, ajoute le communiqué, notant que le gouvernement « partagera ses conclusions avec l’opinion publique en toute transparence », tout en confirmant que « des mesures strictes et décisives seront prises pour renforcer le climat d’investissement et concrétiser l’engagement des autorités à lutter contre la corruption et à assainir les affaires publiques ».

Le ministère a souligné qu’« il n’y aura aucune tolérance pour toute forme de corruption ou de négligence, ou tout comportement qui pourrait nuire à la réputation du pays ou aux efforts visant à améliorer son climat d’investissement ».

Une investisseuse américaine, Danielle Ciribassi, a annoncé sur les médias sociaux que sa société retirait ses investissements de Mauritanie, citant « le chantage des fonctionnaires et la corruption administrative » auxquels elle avait été confrontée pendant son séjour dans le pays.

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