
L’armée nigérienne a annoncé samedi soir que 39 civils avaient été tués lors d’une double attaque armée menée contre des villages nigériens de « Liberi » et « Kokoro », dans la région ouest du pays à la frontière avec le Burkina Faso
« Les assaillants ont tué 39 civils de sang-froid, après que l’armée leur ait infligé de lourdes pertes», a déclaré l’armée dans son communiqué.
Dix-huit civils ont été tués dans le village de Kokoro et vingt-et-un dans le village de Liberi, a indiqué l’armée, précisant que parmi les victimes se trouvaient des femmes et des enfants.
Une autre attaque menée jeudi dernier dans la région de Terra, qui visait un camion de marchandises, a fait 21 morts parmi les civils.
Jeudi dernier, 10 soldats ont été tués lors d’une attaque contre une caserne de l’armée nigériane dans la même zone frontalière avec le Burkina Faso.
Dans un communiqué publié jeudi, les autorités militaires nigériennes ont démenti l’existence d’une attaque meurtrière dans la même zone frontalière avec le Burkina Faso, après que des rumeurs se soient répandues sur les médias sociaux faisant état de dizaines de civils tués dans l’attaque, des rumeurs qualifiées par les autorités de mensongères destinées à créer des dissensions entre l’armée et la population.
Les zones frontalières entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont connu une recrudescence des attaques depuis 2017, et ce triangle frontalier est considéré comme le plus meurtrier de la région, en raison de la prolifération des groupes armés terroristes.