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Sommet de l’UA : départ du président Ghazouani pour Addis Abéba

Le président mauritanien Mohamed O. Cheikh El Ghazouani a quitté Nouakchott jeudi soir à destination d’Addis Abéba afin de prendre part à la 36ème session ordinaire de la conférence des chefs d’état de l’union africaine.

Au cours de ce voyage le président mauritanien est accompagné d’une délégation comprenant notamment Mme Coumba Ba, ministre conseillère à la présidence de la république, Mohamed Salem O. Merzoug ministre des affaires étrangères et de la coopération et des mauritaniens de l’extérieur, Laliya Camara ministre de l’environnement et du développement durable, Ismael O. Cheikh Ahmed directeur de cabinet du président de la république.

Parmi la délégation présidentielle Mme Khadijetou M’Bareck Fall ambassadrice à Addis Abéba, Ahmed O. Bah dit H’Meida conseiller à la présidence de la république, Aïssata Daouda Diallo conseillère à la présidence de la république et El Hacen O. Ahmed directeur général du protocole d’état.

Cette conférence qui se tiendra samedi et dimanche doit examiner la question de l’accélération de la création de la zone franche à la lumière des impacts de la guerre en Ukraine et la persistance des mouvements rebelles armés.

Il y a trois ans, dans un climat particulièrement optimiste, les dirigeants de l’union africaine avaient lancé officiellement un accord de libre-échange au niveau du continent, après 17 ans de négociations et de tractations.

Au moment où les dirigeants africains se rendent à Addis Abéba pour leur sommet, il semble que l’application de l’accord ne soit pas une sinécure.

La zone africaine de libre échange est la plus large de par le monde du point de vue du nombre de pays, une cinquantaine d’états.

Le projet d’accord vise à consolider le commerce entre les pays africains et le porter à 60% à l’horizon 2034 en supprimant toutes les taxes et en créant un pôle économique pour plus d’un milliard trois cents millions de personnes avec un PIB estimé à 3,4 trillions de dollars.

Le commerce inter africain est estimé actuellement à 15% des marchandises et services contre 65% avec les pays européens.

Si cet accord était appliqué intégralement il permettra à 50 millions d’africains de sortir de l’extrême pauvreté et augmentera de 9% les revenus à l’horizon 2035, selon la banque mondiale.

Un objectif bien loin car il fait face à différents obstacles à cause des dissensions internes relatives à la suppression des taxes et la fermeture des frontières à cause de la pandémie du covid-19.

 

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