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Vidéo: L’ambassadeur des Etats Unis en Mauritanie, dans un entretien à cœur ouvert avec Sahara Media
: Il évoque le refoulement des activistes américains, la suppression du sénat et les rapports avec la société civile

Dans un entretien accordé lundi à Sahara Media, l’ambassadeur américain en Mauritanie Larry André, dont l’accréditation vient de prendre fin, a affirmé que les relations de son pays avec la Mauritanie ne seront pas affectées par la décision des autorités mauritaniennes de refouler des militants américains des droits de l’homme à leur arrivée à l’aéroport de Nouakchott.
L’ambassadeur a déclaré que des contacts avaient été pris avec les autorités mauritaniennes depuis le mois de juin à propos de la visite de cette délégation et qu’un programme de la visite leur a été remis officiellement.
« Nous ressentons, a dit le diplomate américain une certaine inquiétude car toutes les mesures avaient été prises avent l’arrivée de la délégation ».
Le diplomate considère que la délégation, en arrivant en Mauritanie, voulait apprendre de l’expérience mauritanienne en matière de lutte contre l’esclavage.
Cette délégation répondait à une invitation du président de « SOS esclaves » Boubacar O. Messaoud qui s’était rendu aux USA et qui souhaitait un échange d’expériences entre les deux parties.
L’ambassadeur s’est longuement apaisanti sur cette question et a notamment déclaré que ces personnes avaient de nobles intentions en venant en Mauritanie car elles voulaient en toute honnêteté connaître la Mauritanie.
« Elles me l’avaient confirmé, a ajouté le diplomate et m’ont révélé qu’elles souhaitaient apprendre de la Mauritanie, loin de vouloir donner des leçons ».
Elles ont un grand respect pour la Mauritanie et pour son peuple et quand on leur avait demandé de quitter le territoire mauritanien, elles s’étaient exécutées et avaient tenu des propos positifs à cet égard.
Interrogé sur un éventuel changement de la politique américaine en Mauritanie, Larry André a réaffirmé que les objectifs des Etats Unis en Mauritanie demeuraient les mêmes, la sécurité, la prospérité et les droits de l’homme et que l’assurance d’une telle volonté lui avait été affirmé par le secrétaire d’état américain Tillerson lors d’une rencontre à Washington.
Il a ajouté que les USA respectaient l’organisation « SOS esclaves », « car elle représente l’exemple d’une organisation de la société civile qui travaille avec le gouvernement et qui consent des aides aux personnes.
L’ambassadeur estime que l’action du mouvement IRA est portée sur le plan international et qu’il n’a pu en rencontrer les responsables qui étaient à chaque fois à l’étranger ou dans les prisons.
Il a salué le rôle joué par la Mauritanie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le pays n’ayant connu aucun attentat depuis 2011 mais aussi le dialogue engagé avec les anciens extrémistes, « une approche, ajoute l’ambassadeur dont doivent s’inspirer les pays de la région».
Interrogé sur la suppression du sénat, l’ambassadeur a tenu plutôt à rappeler des points importants à propos de la politique américaine.
« Nous avons changé 27 fois la constitution, car à chaque fois qu’un nouvel état faisait son entrée dans l’union, nous étions tenus d’ajouter une étoile au drapeau ».
Le diplomate trouve normal qu’un pays choisisse un système bicaméral ou un système à une seule chambre, le monde étant partagé entre ces deux choix.
Normal également pour l’ambassadeur que tout diplomate, accrédité dans un pays, puisse nouer des relations avec les populations locales, sans que cela ne soit considéré comme une immixtion dans les affaires intérieures du pays.
L’ambassadeur a confirmé la fin de son accréditation en Mauritanie.
Il représentera les USA à Djibouti et a révélé le nom de son successeur à Nouakchott, Mike Dadmen, des nominations encore assujetties à l’approbation du sénat américain.
L’ambassadeur a déclaré que des contacts avaient été pris avec les autorités mauritaniennes depuis le mois de juin à propos de la visite de cette délégation et qu’un programme de la visite leur a été remis officiellement.
« Nous ressentons, a dit le diplomate américain une certaine inquiétude car toutes les mesures avaient été prises avent l’arrivée de la délégation ».
Le diplomate considère que la délégation, en arrivant en Mauritanie, voulait apprendre de l’expérience mauritanienne en matière de lutte contre l’esclavage.
Cette délégation répondait à une invitation du président de « SOS esclaves » Boubacar O. Messaoud qui s’était rendu aux USA et qui souhaitait un échange d’expériences entre les deux parties.
L’ambassadeur s’est longuement apaisanti sur cette question et a notamment déclaré que ces personnes avaient de nobles intentions en venant en Mauritanie car elles voulaient en toute honnêteté connaître la Mauritanie.
« Elles me l’avaient confirmé, a ajouté le diplomate et m’ont révélé qu’elles souhaitaient apprendre de la Mauritanie, loin de vouloir donner des leçons ».
Elles ont un grand respect pour la Mauritanie et pour son peuple et quand on leur avait demandé de quitter le territoire mauritanien, elles s’étaient exécutées et avaient tenu des propos positifs à cet égard.
Interrogé sur un éventuel changement de la politique américaine en Mauritanie, Larry André a réaffirmé que les objectifs des Etats Unis en Mauritanie demeuraient les mêmes, la sécurité, la prospérité et les droits de l’homme et que l’assurance d’une telle volonté lui avait été affirmé par le secrétaire d’état américain Tillerson lors d’une rencontre à Washington.
Il a ajouté que les USA respectaient l’organisation « SOS esclaves », « car elle représente l’exemple d’une organisation de la société civile qui travaille avec le gouvernement et qui consent des aides aux personnes.
L’ambassadeur estime que l’action du mouvement IRA est portée sur le plan international et qu’il n’a pu en rencontrer les responsables qui étaient à chaque fois à l’étranger ou dans les prisons.
Il a salué le rôle joué par la Mauritanie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le pays n’ayant connu aucun attentat depuis 2011 mais aussi le dialogue engagé avec les anciens extrémistes, « une approche, ajoute l’ambassadeur dont doivent s’inspirer les pays de la région».
Interrogé sur la suppression du sénat, l’ambassadeur a tenu plutôt à rappeler des points importants à propos de la politique américaine.
« Nous avons changé 27 fois la constitution, car à chaque fois qu’un nouvel état faisait son entrée dans l’union, nous étions tenus d’ajouter une étoile au drapeau ».
Le diplomate trouve normal qu’un pays choisisse un système bicaméral ou un système à une seule chambre, le monde étant partagé entre ces deux choix.
Normal également pour l’ambassadeur que tout diplomate, accrédité dans un pays, puisse nouer des relations avec les populations locales, sans que cela ne soit considéré comme une immixtion dans les affaires intérieures du pays.
L’ambassadeur a confirmé la fin de son accréditation en Mauritanie.
Il représentera les USA à Djibouti et a révélé le nom de son successeur à Nouakchott, Mike Dadmen, des nominations encore assujetties à l’approbation du sénat américain.