Algérie : forum de dialogue national pour résoudre la crise politique
Début samedi dans la capitale algérienne des travaux du forum pour le dialogue national organisé par l’opposition en présence de centaines de participants de différents partis politiques et personnalités nationales marquantes.
Un forum destiné à élaborer une plateforme afin de résoudre la crise politique que vit le pays depuis quelques mois.
Pour le président du parti « mouvement pour une société de paix », Abderrazak Magri que l’appel au dialogue en soit est une étape importante mais a souligné la nécessité d’organiser les élections sous une présidence crédible qui croit fermement à la démocratie, non entaché par la corruption, le crime et la falsification.
Pour le président du parti « avant-garde des libertés », Ali Benflis, le pouvoir a compris l’exigence de s’écarter de l’organisation et la supervision du dialogue, confié désormais à des personnalités nationales indépendantes, sans appartenance politique ni ambitions électorales personnelles.
Voix discordante celle du président du parti « rassemblement pour la culture et la démocratie », Mouhsen Belabès qui accuse les forces politiques qui participent au forum du dialogue national de se ranger derrière les propositions du chef d’état-major de l’armée destinées à organiser dans les meilleures délais des élections présidentielles.
Il a accusé ces partis d’appartenir à la majorité et d’avoir revêtu simplement la tunique de l’oppostion.
Cette formation politique a décidé de boycotter ce forum, considérant que le dernier discours du président de la république par intérim n’apportait aucun signe d’une volonté du pouvoir d’aller au dialogue.