Approbation par l’assemblée nationale de la loi des finances de 2026

L’Assemblée nationale mauritanienne a approuvé le projet de loi de finances initial pour l’année 2026, après des discussions portant sur les aspects financiers, économiques et sociaux du projet.
Le budget de l’État comprend 108 programmes, dont le programme « Mon ambition pour la patrie », les programmes liés à la politique générale du gouvernement, la stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée, ainsi que les stratégies sectorielles.
Le projet de budget pour l’année 2026 équilibre ses recettes et ses dépenses à hauteur de 132 150 121 713, soit une augmentation de 13 062 131 713, soit une augmentation de 10,96 % par rapport à la loi de finances rectificative pour l’année 2025.
Les recettes fiscales sont estimées à environ 85 142 524 058, contre 76 200 000 000 ouguiyas en 2025, soit une augmentation d’environ 8 942 524 058 ouguiyas.
Le total des recettes, hors financement du déficit, s’élève à 128 792 575 100, contre 116 955 416 226 ouguiyas 116 955 416 226) en 2025, soit une augmentation de 11 837 158 874.
Le déficit budgétaire pour l’année 2026 est estimé à environ 3 387 546 612, contre 1 162 573 774 ouguiyas dans la loi de finances rectificative pour l’année 2025.
Les dépenses courantes ont enregistré une hausse modérée, passant de 56 153 000 000 à 61 000 000 000, soit une augmentation d’environ quatre milliards huit cent quarante-sept millions d’ouguiyas, soit 6,93 %, ce qui reflète la maîtrise des coûts de fonctionnement.
Des crédits importants ont également été alloués à l’investissement, avec un budget d’investissement de 62,10 milliards d’ouguiyas, contre 53,57 milliards d’ouguiyas en 2025, soit une augmentation de plus de 15 %.
Le taux de croissance du produit intérieur brut devrait atteindre 5 % en 2026, soutenu par la reprise du secteur minier, le renforcement de la production agricole et le lancement effectif de l’exploitation du gaz naturel, tandis que le taux d’inflation devrait rester inférieur à 2 %, reflétant la stabilité des grands équilibres économiques.
En réponse aux interventions des députés, le ministre des Affaires économiques et du Développement, ministre des Finances par intérim, Abdallahi Souleimane Cheikh Sidiya, a souligné que l’adoption du budget-programme vise à améliorer l’efficacité des dépenses et à renforcer l’efficacité des politiques publiques, ainsi qu’à permettre aux citoyens et aux députés de suivre l’orientation des ressources publiques.
Il a également souligné l’engagement du gouvernement à renforcer la transparence et à lutter contre la corruption, en mettant en avant la création d’une agence nationale spécialisée dans ce domaine et le lancement d’une plateforme visant à soutenir le fonctionnement des organismes de contrôle.





