Au moins 34 personnes ont été tuées à la fin de la semaine dernière au Burkina Faso dans deux attaques menées par des hommes armés, probablement des extrémistes.
Des sources officielles ont révélé lundi à l’agence France presse que les deux attaques ont été menées, la première dans le nord du pays et la seconde au sud-ouest.
L’attaque contre la localité rurale de Bourasso, située au nord-ouest du Burkina, selon le préfet de la région, est intervenue dans la nuit de dimanche à lundi et a fait 22 victimes, un bilan provisoire, et plusieurs blessés, en plus de dégâts matériels importants.
Une source sécuritaire avait fait état, dans un premier temps de 15 morts, dont des femmes et des enfants, tandis que des sources locales ont établi un bilan provisoire de près de 20 victimes.
Selon les populations les assaillants ont erré aux abords de la localité vers 17 heures et tirés en l’air avant de revenir un peu plus tard, dans la nuit sans discernement sur les habitants.
Une autre source sécuritaire avait fait état d’une autre attaque samedi à Namissiguina, région de batinga, dans le nord du Burkina Faso, une attaque qui aurait fait 12 morts dont trois volontaires de la défense nationale, des auxiliaires de l’armée burkinabé.
Cette attaque a entraîné un exode des populations dès dimanche.