Plusieurs pays étrangers ont apporté leur soutien aux sanctions imposées par la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) contre l’autorité malienne après que celle-ci ait demandé la prolongation de deux ans de la période de transition.
Lors d’une conférence de presse avec le conseil européen la France, a exprimé son soutien aux sanctions de la CEDEAO, position identique des Etats Unis d’Amérique qui « exigent des autorités maliennes de respecter leurs engagements à l’endroit du peuple malien. »
Les USA estiment par ailleurs que le déploiement dans le pays des mercenaires russes Wagner n’est pas la solution au problème exprimant même leurs inquiétudes dans ce domaine.
Le porte-parole du gouvernement allemand a espéré, quant à lui, que le gouvernement malien respecte ses engagements quant à la gestion du processus de transition et l’organisation d’élections.
L’Algérie, quant à elle, a proposé une période de transition de 12 à 16 mois, avec l’engagement des autorités maliennes de faire de 2022 l’année de mise en place d’un régime constitutionnel consensuel dans le pays.
Ces différentes réactions interviennent au lendemain des propositions faites par les autorités militaires maliennes de prolonger la période de transition et la décision de la CEDEAO de rejeter cette proposition et d’imposer une série de sanctions à l’endroit du pouvoir en place au Mali.