L’organisation de l’état islamique dans le grand Sahara a revendiqué samedi la mort de 14 soldats burkinabés, tués dans une embuscade en milieu de semaine au Burkina Faso qui se prépare à organiser des élections présidentielles à la fin de ce mois.
L’organisation a revendiqué cette opération dans un communiqué publié par l’agence « AMAK », repris par les réseaux sociaux.
Il s’agit de l’opération la plus meurtrière contre l’armée burkinabaise.
Le groupe Nousratou Al Islam We El Mouslimine, affiliée à Al Qaida et concurrente de Daech au Sahara avait revendiqué vendredi cette opération sur les réseaux sociaux.
Un porte-parole du gouvernement avait confirmé la mort des 14 soldats lors de cette embuscade à la frontière entre le Burkina, le Mali et le Niger.
La vague de violence qui a secoué le Burkina a amené certains candidats à suspendre leur campagne électorale y compris l’actuel président Marc Roch Christian Kaboré qui l’a suspendu pour deux jours.
Les violences vont empêcher près de 1500 localités, sur les 8000 que compte le pays, de participer à des élections.