L’état-major général des armées françaises a affirmé mardi le départ du Niger d’un premier contingent des soldats français et du matériel militaire.
Actuellement 1400 militaires français sont déployés à Niamey et dans deux autres bases avancées dans le nord-ouest, à Oualam et Tabari-Bari, dans le cadre d’un appui au Niger dans la lutte contre les groupes armés djihadistes.
Ce retrait des troupes françaises stationnées au Niger intervient à la demande des autorités militaires au pouvoir dans le pays, ce à quoi avait réagi en septembre dernier le président français en annonçant le retrait des militaires français du Niger.
La télévision nigérienne qui a confirmé ce retrait précise que des militaires nigériens accompagnent les soldats français lors de leur retrait du pays mais sans précisé la destination des militaires français.
Des sources militaires ont révélé qu’un avion transportant des équipements français et un premier groupe de militaires prioritaires (opérations d’évacuation militaires notamment) avant décollé hier de Niamey.
Peu de routes sont disponibles pour quitter le Niger les frontières terrestres avec le Bénin et le Nigéria étant fermées et le survol des avions civils et militaires français ne pouvant intervenir qu’avec l’autorisation des autorités militaires du pays.
Les frontières terrestres ont été ouvertes avec 5 pays : l’Algérie, la Libye, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad où se trouve l’état-major des forces françaises au Sahel.
