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Des formations politiques rejettent toute décision prise à l’issue des journées de concertation organisées par le ministère de l’intérieur

Des formations politiques en attente d’obtenir leur récépissé de reconnaissance par le ministère de l’intérieur, ont annoncé vendredi qu’elles rejetaient toute décision ou déclaration prise à l’issue des journées de concertation nationales relatives à la préparation participative aux élections présidentielles et le développement de la gouvernance politique.

A ces journées de concertation organisées par le ministère de l’intérieur et qui s’achèvent ce vendredi, les partis politiques et ceux en instance de reconnaissance ont été invités à cette rencontre.

Seulement, parmi ces derniers, 6 ont publié un communiqué commun dans lequel ils ont qualifié ces journées de concertation de « manœuvre » de la part des autorités exécutives « d’appliquer les résultats de ces concertations à propos d’une éventuelle réforme de la loi organisant les partis politiques avant même la reconnaissance même des partis politiques qui détiennent des preuves de dépôt de demandes de reconnaissance en plus de la réhabilitation des partis qui ont été dissous de manière anticonstitutionnelle ».

Le communiqué appelle à l’application dans sa totalité de la loi organisant les partis politiques et les décisions de la cour suprême et le refus de dissoudre certains partis.

Les partis, en attente d’obtenir leur reconnaissance, ont exprimé leur désir permanent de participer à toute concertation destinée à réformer certaines lois qui consolident la démocratie, le bien-être du peuple mauritanien avec une garantie de leur application totale telle qu’elle avant de les appliquer.

La déclaration commune a été signée par le Parti de la reconstruction pour l’action globale (RAC), le Rassemblement des démocrates progressistes, les Avant-gardes pour une Mauritanie unie et forte, l’Appel de la République et en avant la Mauritanie.

Le communiqué critique ce qu’il a appelé le refus des autorités de délivrer des récépissés à ceux qui les ont sollicités, quand bien même le système approuve la déclaration, ainsi que « la suspension inconstitutionnelle de l’application de la loi pendant plusieurs années, sous prétexte du grand nombre de partis reconnus.

Le communiqué ajoute que le nombre de partis politiques en Mauritanie « résulte de la pratique de la reconnaissance par les autorités, moins que dans plusieurs pays plus avancés que nous en termes de démocratie.

« Il nous est apparu clairement, ajoute le communiqué, à partir des propos des administrateurs du ministère de l’intérieur et une minorité des partis politiques reconnus dans son giron, que le but visé est la persistance de la violation de la loi ».

 

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