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Des sportifs sénégalais appellent à l’apaisement et à mettre fin aux violences dans le pays

Des membres de l’équipe nationale du Sénégal ont appelé à l’apaisement et ont condamné les violences que le pays a connu ces derniers jours.

Parmi ces joueurs l’étoile de l’équipe nationale de football Sadio Mané qui a écrit sur sa page Istagram : « beaucoup de sang a coulé depuis deux ans. Il est nécessaire que toutes les parties unissent leurs efforts le plus rapidement pour parvenir à la paix.

Nous devons préserver notre jeunesse car c’est notre patrimoine le plus important. »

Quant au joueur Abdou Diallo il a critiqué la condamnation d’Ousmane Sonko prononcée par un tribunal de Dakar jeudi et s’est déclaré « inquiet quant à l’avenir du pays. »

Sur sa page Istagram Diallo a écrit : « beaucoup de sang a coulé et ceux qui sont concernés se doivent de résoudre les problèmes le plus rapidement, loin des dissensions politiques. »

Les autorités sénégalaises ont déployé l’armée vendredi au centre de Dakar, selon des témoins oculaires.

Ce déploiement intervient un jour seulement après de violentes manifestations au cours desquelles 9 personnes ont été tuées, selon le ministre sénégalais de l’intérieur Antoine Diome.

Dans une déclaration qu’il a faite, le ministre sénégalais a dit que les autorités ont pris toutes les mesures pour garantir la sécurité des personnes et leurs biens, et a appelé la population au calme.

Des militaires ont été aperçus vendredi dans les rues de la capitale sénégalaise portant des armes lourdes sur leurs véhicules blindés.

Selon l’agence Reuters des patrouilles militaires sillonnaient vendredi les rues de Dakar qui étaient calmes et vides de manifestants.

C’est la première fois que les autorités sénégalaises déploient des militaires dans les rues dans des cas comme celui-ci depuis qu’ont commencé en 2021 les protestations qui ont suivi l’arrestation d’Ousmane Sonko, accusé de viol et de menace de mort, des accusations que la justice sénégalaise a tranché jeudi en condamnant le maire de Ziguinchor à deux ans de prison en plus d’une amende et au paiement solidairement avec une propriétaire de salon de beauté de plus d’un milliard de francs.

Le principal foyer de violences a été l’université Cheikh Anta Diop où l’une des bibliothèques aurait été brûlée.

L’université a demandé aux étudiants du campus de l’évacuer après la suspension des cours.

 

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