Deuxième round de négociations au sein de l’opposition à propos de l’initiative « Messaoud »
Selon des sources de Sahara Medias le président de l’alliance populaire démocratique (APP° Messaoud O. Boulkheir a adressé une invitation aux partis de l’opposition afin des discuter les derniers développements relatifs à la concertation nationale, la deuxième du genre depuis le mois de janvier dernier.
Les mêmes sources ajoutent que tous les partis d’opposition de rencontreront dimanche au domicile de Messaoud O. Boulkheir, pour la deuxième fois après celle qui a eu lieu le 18 janvier au cours de laquelle les formations de l’opposition avaient convenu de la nécessité d’organiser un dialogue national inclusif, appelé « initiative Messaoud »
Le président de l’APP avait appelé à un dialogue national début octobre 2020 lors d’une réunion des cades de son parti à Kaédi, lors du lancement de sa campagne d’adhésion.
Cette invitation du président de l’APP intervient au lendemain de la controverse née la semaine dernière à propos de la feuille de route lancée par la coordination des partis représentés au parlement (12 au total) devant mener à l’organisation d’une « concertation nationale ».
Seulement pour le parti Tewassoul, deuxième force politique au parlement, qui a claqué la porte à cette coordination, certaines parties tentent de s’approprier la préparation du dialogue, mettant en garde contre toute « exclusion ».
Le parti d’opposition avait publié en novembre 2020 un long document dans lequel il appelait à un dialogue national inclusif au cours duquel seront exposés les plus importants dossiers qui doivent « réformés », un document qui avait été présenté à la classe politique du pays.
Le parti Tewassoul avait pris part à la réunion organisée en janvier dernier par le président de l’APP malgré des dissensions au sein de l’opposition qu’ould Boulkhair avait voulu transcender pour mieux préparer la concertation attendue.
Pendant ce temps le parti Tewassoul révélait avoir eu des concertations jeudi dernier avec le parti AJD/MR d’Ibrahima Mokhtar Saar qui ont permis, selon le parti, de constater une importante identité de vues entre les deux formations politiques.
Ces deux partis ont en commun de ne pas appartenir à la coordination des partis représentés au parlement, donc n’ayant pas participé à la rédaction de « la feuille de route », considérée comme la première étape vers une concertation nationale.
Face aux complications du paysage politique les deux partis d’opposition sont convenus « d’instaurer davantage de contacts, de concertations et de coordinations ».
Parallèlement aux différentes initiatives entreprises au sein de l’opposition, la coordination des partis représentés au parlement ont constitué une « commission de contacts » dont la présidence avait été confiée à l’ancien premier ministre Yahya O. Ahmed El Waghef, président de l’ancien parti Adil avant sa dissolution et son intégration au sein de l’UPR (parti au pouvoir).